
La préface et le préfacier

Roland de MILLER, né en 1949 en Alsace, a toujours été fasciné par les beautés de la nature sauvage, et dès l'âge de dix-huit ans il s'est engagé dans le mouvement pour la conservation de la nature. Écrivain-conférencier, auteur de huit livres sur la philosophie des relations de l'Homme avec la Nature, historien de la pensée écologique, documentaliste-bibliothécaire, il est le fondateur de la Bibliothèque de l'Écologie. Il est membre de l'association des Journalistes-écrivains pour la Nature et l'Écologie (JNE).
Source : lesouffledor.fr
Depuis 54 ans, Roland de Miller, écrivain-chercheur, documentaliste-bibliothécaire et libraire itinérant sur les salons et les foires, a rassemblé avec passion des dizaines de milliers d'ouvrages des 19e, 20e et 21e siècles relatifs à l'Écologie, à la Nature et aux relations Homme-Nature dans toutes leurs dimensions (scientifique, culturelle, sociologique, économique, politique, sanitaire, spirituelle, littéraire et artistique), ainsi que de nombreux titres du domaine littéraire, poétique et philosophique illustrant le « sentiment de la nature ».
Source : https://bibliecologie.fr/
Préface (extraits) :
Ce recueil de sept nouvelles se rattache à la tradition (encore jeune mais déjà riche) de la fiction écologique, initiée avec Jean-Pierre Andrevon, puis poursuivie avec Yann Quero et bien d'autres. Jérôme Garnier explore ici différentes options de ce que pourrait être une société post-apocalyptique.
La science-fiction peut être une puissante source de réflexion écologique et politique, une occasion de se projeter dans un avenir possible et plausible pour regarder en arrière les tares de notre présent actuel. L'effet stimulateur, mobilisateur et fécondant de la science-fiction sera-t-il suffisant pour changer notre vision du monde et nos croyances qui sont à la racine de nos modes de vie ?
Les fictions, qui ne sont pas nécessairement catastrophistes, doivent nous aider à ANTICIPER les catastrophes ou les désastres pour nous donner le temps de les éviter ou de les atténuer. Arriverons-nous à atténuer l'effondrement de la biodiversité et le dérèglement climatique ? Quand nous voyons l'entêtement stupide des politiciens à refuser les avertissements des scientifiques, la grande question est de savoir si nous saurons surmonter le déni actuel pour avoir le courage de mobiliser toutes les ressources intellectuelles et spirituelles dont est capable l'être humain. Ce n'est pas qu'une question d'organisation politique de la société civile mais surtout de force spirituelle et culturelle.
Cela fait longtemps que les sages et les scientifiques avertissent que l'humanité est à un tournant majeur de son histoire : les forces déchaînées par la Technique ne pourront être maîtrisées que par une sagesse spirituelle, c'est-à-dire la reconnaissance d'une force sacrée, supérieure à l'humain, autrement dit Dieu, quel que soit le nom qu'on lui donne. C'est en tout cas la conviction intime de l'auteur de ces nouvelles. Peu importent les religions avec lesquelles les humains ont habillé leur sentiment éternel du divin au cours de l'histoire ! Aujourd'hui, les grandes convergences entre les sciences et les spiritualités sont là et c'est cela qui doit compter dans la vie personnelle de chacun. L'humanité ne pourra pas surmonter ses démons, à la fois intérieurs et technologiques, que par un acte de foi humble de soumission à l'Ordre de l'Univers. Celui-ci règne de toute éternité, quelles que soient les velléités dérisoires et les arrogances des hommes.
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